05-20-2020

L’école intégrée aux
programmes pour adolescents de Portage à travers le Canada est une composante
essentielle du processus de réadaptation entrepris par ces jeunes. Avec la
crise du Coronavirus (COVID-19), toutes les écoles ont été contraintes à fermer
leurs portes. Portage a, de son côté, tout mis en place pour que ses
adolescents soient en mesure de continuer leur scolarité.

COVID-19 : l’école entre parenthèses

La pandémie de
Coronavirus qui a touché le Canada au début du mois de mars 2020 a eu un impact
très fort sur le fonctionnement entier du pays. Avec le nombre de cas exponentiel,
les gouvernements fédéraux et provinciaux ont rapidement déclaré l’état
d’urgence sanitaire et le confinement général de la population. Une des
premières mesures prise fut de fermer toutes les écoles et les universités à
cause du trop grand risque de contamination. Suite à cette annonce, les commissions
scolaires suspendent, à raison, les cours privant de ce fait des milliers
d’adolescents de scolarité. À Portage, les programmes pour adolescents du
Québec, d’Ontario et des provinces Atlantique doivent également faire face à
cette mesure exceptionnelle.

Les programmes de
réadaptation en toxicomanie pour adolescents – de 14 à 18 ans et 21 ans pour
l’Atlantique – laisse place en moyenne 2 à 3 heures par jour pour la scolarité.
Les matières les plus importantes sont enseignées en petits groupes afin de
faciliter l’apprentissage. Beaucoup des adolescents reprennent leur secondaire
là où ils avaient arrêté, voir même le termine pour certains d’entre eux.
Portage est convaincu de l’apport exceptionnel sur l’estime de soi et le
sentiment de réussite qu’apporte l’école.

L’Académie Portage continue

Ainsi, dès le début du mois d’avril, l’intégralité des programmes pour adolescents ont mis en place chacun avec leur réalité et leurs moyens, l’école à distance. Au centre du Lac Écho, à Prévost, trois professeurs de la commission scolaire de la Rivière-du-Nord pour les ados francophones et quatre pour la commission scolaire Sir-Wilfried Laurier pour les anglophones ont été mis à disposition de la communauté afin de maintenir des travaux de groupes et individuels. Tous les professeurs effectuent un roulement et sont présents en visioconférence pour répondre aux questions des élèves, les rencontrer individuellement et les aider aux besoins. Le chef de service du programme indique qu’il est « très content que l’école ait pu reprendre avec nos jeunes, car beaucoup ont des difficultés majeures sur le plan scolaire soit parce qu’ils ont quitté l’école ou étaient en décrochage complet. Je trouve que cela est une opportunité à saisir pour eux de consolider leurs acquis. ».

Les sessions de cours se font via la plateforme Zoom et Microsoft Teams et permettent une interaction certaine bien qu’elle ne puisse remplacer un vrai cours dans une salle de classe. Les adolescents sont, pour la plupart, ravis de voir qu’ils sont en mesure de continuer à travailler pour leur vie future. À Cassidy Lake, dans la province du Nouveau Brunswick, la communauté des filles semble particulièrement motivée par cette manière de faire. Sarah, une jeune femme du programme raconte : « Je n’ai jamais autant travaillé que depuis l’arrivée du COVID-19. Je suis plus concentrée et je veux finir mon secondaire avant de sortir du programme ». « Je n’ai jamais autant aimé l’école que maintenant » rajoute Emily.

Ainsi, grâce à l’effort consentit par tout le monde, le volet scolaire fait de nouveau partie des programmes pour adolescents de Portage. Du centre d’Elora en Ontario aux provinces Atlantiques, tous les adolescents ont accès à l’école en ligne. Une formule gagnante pour tout le monde puisque les intervenants louent le retour en classe de la communauté, les professeurs sont très contents de reparler aux jeunes et ces derniers peuvent retrouver l’espoir de graduer à la fin de l’année.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sign me up for the following newsletters: