06-28-2018

L’Organisation des Nations Unies (ONU) estime aujourd’hui que plus de 240 millions de personnes dans le monde font un usage illicite de drogues. Cela représente 4,7 % de la population mondiale. C’est dans ce contexte que l’ONU a décrété le 26 juin Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues.

 

Pourquoi une journée contre l’abus de drogues ?

Chaque année, le Rapport mondial sur les drogues examine en détail les évolutions intervenues sur le marché des drogues illicites dans le monde en mettant l’accent sur la consommation des principaux types de drogues et leurs conséquences sanitaires. L’ampleur du problème mondial de la drogue fait porter un lourd fardeau sur les systèmes sanitaires publics en termes de traitements, de soins et de préventions. Le but de la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues est de renforcer l’action aux niveaux international, national et régional pour affranchir les sociétés de l’abus des drogues.

Les actions menées

L’ONU a tenu, en avril 2016, une session extraordinaire sur le problème mondial de la drogue. Cet événement marque le point de départ d’un plan d’action de grande ampleur adopté par les États membres qui s’engagent à réaliser les objectifs fixés d’ici à 2019. La réduction de l’offre illicite de drogue et de la demande et l’amélioration de l’accès aux traitements et aux programmes de prévention sont les deux grands axes de travail préconisés. Les recommandations veillent à ce que les mesures prises ciblent particulièrement les jeunes, les enfants, les femmes et fassent participer les communautés. En effet, le rapport annuel sur les drogues démontre qu’un certain nombre d’obstacles sociaux et culturels continuent à entraver les actions de traitement en toxicomanie notamment pour les jeunes et les femmes (lire:Sommes-nous tous égaux devant l’addiction?).

Dans le monde, on note par exemple que seul un usager de drogue sur cinq suivant un traitement est une femme, alors que les femmes représentent un tiers des toxicomanes. Un ensemble de données a montré que les facteurs sociaux relatifs à l’usage continu de substances et au développement de troubles liés à la toxicomanie variaient considérablement entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, les femmes seraient plus enclines à prendre des opioïdes (dérivés de l’opium) et de tranquillisants délivrés sur ordonnances par rapport aux hommes qui auraient trois fois plus de chance de consommer du cannabis, de la cocaïne et des amphétamines. Les opioïdes ont une forte propension à l’usage régulier, ce qui amène une réflexion préoccupante sur le problème de la prise en charge des femmes face à la toxicodépendance.

Portage, une solution au cœur du problème

Portage aide les personnes aux prises avec des problèmes de toxicomanie à vaincre leur dépendance et à vivre une vie sobre, heureuse et productive. Grâce à des programmes spécialisés en réadaptation de la toxicomanie, des milliers de personnes ont repris leur vie en main. Ces programmes sont offerts aux adolescents, aux adultes, aux femmes enceintes et aux mères avec de jeunes enfants, aux toxicomanes souffrant de problèmes de santé mentale, aux autochtones, et aux individus référés par la justice.

Dans le cadre de la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues, Portage tient à montrer une nouvelle fois son engagement et les solutions apportées dans la lutte contre la toxicomanie.

 

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